La FDGEDA organisait sa 3ème rencontre débat le 18 décembre. Cette fois, il s'agissait d'aborder "L'agroécologie, des concepts aux pratiques".
Une vingtaine de participants, adhérents de groupes mais aussi représentants d'autres structures (Etablissement des Sardières, FRAPNA, ADEAR...) avaient répondu à l'invitation. Une participation inférieure aux attentes des organisateurs, mais qui a permis de nombreux échanges.
Les intervenants, Méryl Cruz-Mermy et Guillaume Donzallaz, du Collectif pour le Développement de l'Agroécologie, ont su combiner des apports théoriques, afin de définir au mieux l'agroécologie et la situer au regard d'autres approches (agriculture durable, agriculture biologique, agriculture écologiquement intensive), et des temps d'échange pour que chaque agriculteur exprime sa propre vision de l'agriculture et de ses pratiques.
Le débat de fin de soirée a mis en évidence que le travail engagé dans les groupes ces dernières années s'inscrit pleinement dans la voie de l'agroécologie. Les agriculteurs présents ont envie de poursuivre dans cette direction, et ont encore beaucoup de questions. Les expérimentations de terrain que chacun peut être amené à faire se heurtent parfois au manque de disponibilité (par exemple temps à passer pour faire des comptages de vers de terre ou de carabes...) ou au manque de moyens (par exemple pour essayer certains matériels non présents aujourd'hui sur les fermes).
Des partenariats et des sources de financements sont donc à trouver, de même que des idées d'expérimentations peu coûteuses, faciles à mettre en place, mais permettant de s'engager dans la démarche.
L'importance de l'échange, de la rencontre autour d'un thème de réflexion, dans une parcelle ou en élevage, et de la formation pour acquérir de nouvelles connaissances et compétences a été largement rappelée par les participants.
En cela, les groupes de développement peuvent constituer un cadre privilégié pour avancer ensemble dans l'agroécologie.